Statues
Depuis 1920, Robert Barriot le cherchait depuis le jour où il avait acheté son premier four pour redécouvrir les couleurs tirées du cuivre et du cristal à 1000°.
En 1960, il réussit cet exploit inimaginable malgré les insurmontables difficultés techniques: l’émaillage de statues; jusqu’à la découverte de l’obtention du fameux « Bleu de cuivre ».
« Lorsque j’aurais terminé cela [le chemin de croix de bourges], précise Robert Barriot, je pourrai continuer mes recherches. Je voudrais réaliser de véritables statues en cuivre repoussé, creuses à l’intérieur et sans soudure. Pour cela, il faudrait que je me loge à l’intérieur… j’avoue ne pas trop savoir encore comment. Et pour le coulage de l’émail au four, cela pose encore pas mal de problèmes. Les « gars » du moyen âge n’y sont pas arrivés, mais, au XXe siècle, la chose ne doit pas être impossible… »
Robert Barriot dans Marie-France, le 18 février 1952
« Mon vrai secret, c’est la cuisson », confiait Robert Barriot à un journaliste en 1960. « Je savais que sous la dynastie des Ming, vers l’an 1400, les chinois avait découvert le bleu de cuivre. Ils l’appliquaient au grès, le traitant à 1300° ».
Faisant allusion au pillage de son atelier à Ponchon pendant la guerre, il écrivait: « Pour éviter de me faire piller comme je l’ai été, je n’écris rien, je conserve tout de mémoire ».
Technique : Cuivre repoussé émaillé
23cm x 56cm
57cm x 15 cm
59cm 21cm
61cm x 20cm
50cm x 15cm
54cm x 20cm